
(Weppler & Magnusson, 2010)
Buts : Comprendre la littérature au sujet des effets du stretching.
Méthodes : Revue de littérature (de l’auteur)
Résultats : Le concept “d’extensibilité musculaire” est conflictuel. Il existe des différences dans l’usage du terme « longueur » ou « extensibilité », et les mesures de ces paramètres. Les théories mécanicistes ne semblent pas soutenues par la littérature. La théorie la plus probable actuellement est une augmentation de la sensation / tolérance à l’étirement par la personne. Toutes les études concernent le court terme (3 à 8 semaines) et il n’y a pas d’études au-delà. Une étude présente des résultats contradictoires mais utilise un dosage élevé (Programme de 20min de stretching pour un groupe musculaire sur une jambe, 5 jours par semaine sur 6 semaines). Dans cette étude il pourrait y avoir un déplacement de la courbe torque/angle sur la droite avec des effets complètements disparus après 30 jours. Se pose toujours la question de la pertinence de l’étirement, et de l’impact de muscles « courts / tendus » sur la fonction, et sur ce qu’est l’extensibilité optimale…
Limites : Point de vue de l’auteur, faible niveau de preuve, (pas une revue systématique standardisée).
En pratique : Mise en lumière sur ce que l’on cherche à faire lorsque l’on fait un stretching ? Pourquoi, comment … ? On peut améliorer la tolérance de la personne sur le court terme, une session amène des résultats immédiats, 3 à 8 semaines aussi. Peut-être qu’il n’est pas utile d’augmenter la longueur musculaire ?
Weppler, C. H., & Magnusson, S. P. (2010). Increasing Muscle Extensibility: A Matter of Increasing Length or Modifying Sensation? Physical Therapy, 90(3), 438–449. https://doi.org/10.2522/ptj.20090012